Pensée de Gandalf le gris...

Comment parler de spiritualité, alors que le mot "esprit" peut désigner une chose et son inverse, à savoir: un "effet universel" ou la "cause première"?
Le même mot peut-il désigner la création et le créateur?
Non, je n’arrive pas à le croire! D’ailleurs, lorsqu’on parle de création et de créateur, on établit une hiérarchie très nette en faveur du créateur, à qui on octroie généralement une majuscule: le Créateur, la création n’étant qu’une espèce de sous-produit, un pâle reflet…
J’entends déjà le pasteur, l’imam, le bonze ou le curé me dire: mon pauvre B, tu n’a rien compris, il y a l’Esprit et l’esprit!
D’accord, j’abdique, je me soumets! J’ai commis le péché d’orgueil, celui qui consiste à croire que la Terre tourne autour du Soleil, que l’homme et le singe sont cousins, et que l’univers s’explique peut-être de lui-même!
Et maintenant, qu’est-ce que je fais? A quelle église, à quelle secte, à quelle croyance dois-je me donner? Dois-je implorer Ganesh, Allah ou la Patchamama? Faire tourner les tables, tirer les tarots, ou devenir astrologue?
Si l’Esprit existe, pourquoi cette cacophonie spirituelle? En quoi serais-je plus avancé de croire que de savoir, quand la croyance prend mille formes alors que le savoir n’en prend qu’une?
Alors il faut bien que je fasse un choix, et je fais le choix d’ignorer tout ce qui ne se partage pas. Désormais, le mot esprit ne prendra pas pour moi de majuscule, et désignera l’ensemble de ces capacités qui font de l’être humain un animal à part, capable de se concevoir en tant que pièce du puzzle universel.
Donc quand je dis que l’univers se spiritualise, je veux dire tout simplement qu’à travers nous, l’univers acquiert une dimension spirituelle, qu’il prend, toujours à travers nous, conscience et connaissance de lui-même. Quand un homme découvre l’un des visages de l’univers, c’est bien l’univers lui-même qui se découvre, car l’homme est un des aspects, des formes, de l’univers.
Que l’univers se spiritualise n’a aucune connotation mystique. Cela veut dire que l’univers se traduit lui-même, à travers nous, l’un de ses avatars, en une information certes virtuelle, puisque non directement matérielle, mais malgré tout active, en ce sens qu’elle dirige l’action humaine.
Dire qu’à travers l’homme l’univers devient spirituel, ce n’est rien d’autre que dire qu’à travers l’atome l’univers devient physique, qu’à travers la molécule il devient chimique, et qu’à travers la cellule il devient vivant. Ce n’est que faire un constat de ce qui est, en faisant abstraction de ce qui peut s’imaginer.
Comment parler de spiritualité, alors que le mot "esprit" peut désigner une chose et son inverse, à savoir: un "effet universel" ou la "cause première"?
Le même mot peut-il désigner la création et le créateur?
Non, je n’arrive pas à le croire! D’ailleurs, lorsqu’on parle de création et de créateur, on établit une hiérarchie très nette en faveur du créateur, à qui on octroie généralement une majuscule: le Créateur, la création n’étant qu’une espèce de sous-produit, un pâle reflet…
J’entends déjà le pasteur, l’imam, le bonze ou le curé me dire: mon pauvre B, tu n’a rien compris, il y a l’Esprit et l’esprit!
D’accord, j’abdique, je me soumets! J’ai commis le péché d’orgueil, celui qui consiste à croire que la Terre tourne autour du Soleil, que l’homme et le singe sont cousins, et que l’univers s’explique peut-être de lui-même!
Et maintenant, qu’est-ce que je fais? A quelle église, à quelle secte, à quelle croyance dois-je me donner? Dois-je implorer Ganesh, Allah ou la Patchamama? Faire tourner les tables, tirer les tarots, ou devenir astrologue?
Si l’Esprit existe, pourquoi cette cacophonie spirituelle? En quoi serais-je plus avancé de croire que de savoir, quand la croyance prend mille formes alors que le savoir n’en prend qu’une?
Alors il faut bien que je fasse un choix, et je fais le choix d’ignorer tout ce qui ne se partage pas. Désormais, le mot esprit ne prendra pas pour moi de majuscule, et désignera l’ensemble de ces capacités qui font de l’être humain un animal à part, capable de se concevoir en tant que pièce du puzzle universel.
Donc quand je dis que l’univers se spiritualise, je veux dire tout simplement qu’à travers nous, l’univers acquiert une dimension spirituelle, qu’il prend, toujours à travers nous, conscience et connaissance de lui-même. Quand un homme découvre l’un des visages de l’univers, c’est bien l’univers lui-même qui se découvre, car l’homme est un des aspects, des formes, de l’univers.
Que l’univers se spiritualise n’a aucune connotation mystique. Cela veut dire que l’univers se traduit lui-même, à travers nous, l’un de ses avatars, en une information certes virtuelle, puisque non directement matérielle, mais malgré tout active, en ce sens qu’elle dirige l’action humaine.
Dire qu’à travers l’homme l’univers devient spirituel, ce n’est rien d’autre que dire qu’à travers l’atome l’univers devient physique, qu’à travers la molécule il devient chimique, et qu’à travers la cellule il devient vivant. Ce n’est que faire un constat de ce qui est, en faisant abstraction de ce qui peut s’imaginer.
Comment parler de spiritualité, alors que le mot "esprit" peut désigner une chose et son inverse, à savoir: un "effet universel" ou la "cause première"?
Le même mot peut-il désigner la création et le créateur?
Non, je n’arrive pas à le croire! D’ailleurs, lorsqu’on parle de création et de créateur, on établit une hiérarchie très nette en faveur du créateur, à qui on octroie généralement une majuscule: le Créateur, la création n’étant qu’une espèce de sous-produit, un pâle reflet…
J’entends déjà le pasteur, l’imam, le bonze ou le curé me dire: mon pauvre B, tu n’a rien compris, il y a l’Esprit et l’esprit!
D’accord, j’abdique, je me soumets! J’ai commis le péché d’orgueil, celui qui consiste à croire que la Terre tourne autour du Soleil, que l’homme et le singe sont cousins, et que l’univers s’explique peut-être de lui-même!
Et maintenant, qu’est-ce que je fais? A quelle église, à quelle secte, à quelle croyance dois-je me donner? Dois-je implorer Ganesh, Allah ou la Patchamama? Faire tourner les tables, tirer les tarots, ou devenir astrologue?
Si l’Esprit existe, pourquoi cette cacophonie spirituelle? En quoi serais-je plus avancé de croire que de savoir, quand la croyance prend mille formes alors que le savoir n’en prend qu’une?
Alors il faut bien que je fasse un choix, et je fais le choix d’ignorer tout ce qui ne se partage pas. Désormais, le mot esprit ne prendra pas pour moi de majuscule, et désignera l’ensemble de ces capacités qui font de l’être humain un animal à part, capable de se concevoir en tant que pièce du puzzle universel.
Donc quand je dis que l’univers se spiritualise, je veux dire tout simplement qu’à travers nous, l’univers acquiert une dimension spirituelle, qu’il prend, toujours à travers nous, conscience et connaissance de lui-même. Quand un homme découvre l’un des visages de l’univers, c’est bien l’univers lui-même qui se découvre, car l’homme est un des aspects, des formes, de l’univers.
Que l’univers se spiritualise n’a aucune connotation mystique. Cela veut dire que l’univers se traduit lui-même, à travers nous, l’un de ses avatars, en une information certes virtuelle, puisque non directement matérielle, mais malgré tout active, en ce sens qu’elle dirige l’action humaine.
Dire qu’à travers l’homme l’univers devient spirituel, ce n’est rien d’autre que dire qu’à travers l’atome l’univers devient physique, qu’à travers la molécule il devient chimique, et qu’à travers la cellule il devient vivant. Ce n’est que faire un constat de ce qui est, en faisant abstraction de ce qui peut s’imaginer.