THEZE
la non dualité
Les tableaux proposés sont une interprétation de l'Advaïta « Un sans second » Védanta qui nous vient de l'Inde.
Concept qui parle de la non dualité , de la conscience et de l'unité.
Style narratif, symbolique, graphique et romantique.
Techniques mixes : acrylique, gel, matière, collage, plexiglas bulle, feutre.
Je tiens à faire des prix accessibles, c'est mon choix.
LA NON-DUALITÉ
Non-dualité (Advaïta en sanscrit), signifie « non deux ou Un sans second ». La non-dualité n'est ni une religion, ni une philosophie. Elle les transcende, les unifie, les couronne. Ceux qui l'ont comprise sont d'accord sur leur expérience de la non-dualité, c'est une expérience de non-séparation, d'unité.
La non-dualité est au cœur même de l’hindouisme, du Soufisme, du Bouddhisme Zen, du Shivaïsme et du christianisme.
La réalisation est une reconnaissance, une évidence.
Cette reconnaissance est simple, il ne s'agit pas d'un feu d'artifices émotionnel mais d'une évidence qui lorsqu'elle émerge demeure à jamais. Il s'agit là d'un véritable changement de perspective.
Notre ami le moi.
Le moi immature se caractérise par sa volonté à exiger que les choses soient comme il le désire, que la réalisation cadre avec ses attentes.
Il vaut être l'auteur de l'histoire qui se joue là.
Comme sa position est fausse et que les choses n'arrivent pas comme il le veut, il ressent une grande souffrance, frustration, etc.. Il ressent un manque, se sent en conflit permanent, il se croit seul et séparé du monde. A ce moment-là, le moi cherche, il veut résoudre l'énigme de la vie, il veut mettre fin à sa souffrance.
Par l'étude et la compréhension, le moi abdique et s'incline devant l'insondable CE QUI EST, ce qui provoque un apaisement.
Il est là, à sa bonne place, en tant qu'acteur.
Il lâche prise sur le scénario, la représentation ou le but.
Lorsque le moi abdique de sa position d'auteur, et qu'il est vu dans son fonctionnement, dans son rôle, il y a un basculement de la conscience. Le centre, la position passe d'un « je » individuel , le moi, à un « JE » impersonnel " qui n'appartient à personne" et qui est indivisible.
Il y a plusieurs façons de considérer le MOI.
LE MOI FORME. L'IDENTITÉ (nature humaine) : - j'ai tel âge, je fais tel métier, etc..
LE MOI SÉPARÉ. Il s'identifie à la forme et se croit étanche du reste. Ce moi est un MOI isolé, fragmenté. Il pense qu'il peut changer (les choses et les événements) il croit encore qu'il choisit l'histoire. Il pense qu'il a une histoire, un centre.
LE MOI CONSCIENT, ouvert, non séparé, relié au tout, sait lui qu'il existe une seule conscience qui se déploie et expérimente tous les possibles de la manifestation, que le moi parle, chante, médite, boit, il sait que c'est la conscience UNE qui s'exprime à travers toutes les formes existantes.
Quand le moi pense ou dit : - je crée ma vie, il s'agit du Moi séparé, du moi qui se pense auteur.
Quand le moi pense ou dit : - je laisse être ce qui est, il s'agit du moi conscient donc acteur, il lâche prise, il laisse être.
SEUL l'évidence libère DU DOUTE.
TANT QU'IL Y A LE DOUTE, IL Y A LES QUESTIONS.
Si je ne fais pas confiance à la vie, à qui vais-je faire confiance ? Il n'y a rien en dehors de la vie.
La vie porte tout. Il 'existe que la vie, mais la pensée fragmente cette vie en une multitude et en oublie l'unité.
L' UNIQUE. L’UNICITÉ. LE TAO. L'UN. L’UNITÉ.
A la question - un œil peut-il se voir ?
Pour se voir, il faut à l'œil un miroir ou tout autre chose qui lui renvoie un reflet.
Il n'y a pas deux SOI, l'un cherchant l'autre.
TOUT EST UN se reflétant dans le multiple.
Ex : l'espace est un, on ne peut pas le couper, pas l'enfermer, etc.
Je prends un pot, ce pot crée un dedans et un dehors, si le pot se casse, l'espace reste le même.
Il n'y a qu'un même JE dans tous les êtres, seul le MOI diffère par sa personnalité.
La conscience est une, la peine est une, le ciel aussi, etc..