"Les ennemis intérieurs : haine, attachement et ainsi
De suite,
N'ont ni bras, ni jambe,
Et n'ont ni courage, ni habileté,
Alors comment ont-ils fait de moi leur esclave ? "
(Ch 4 ; St 28 ; Guide du mode de vie du Boddhisattva)
Janvier 2011
Stylo bille sur papier
25.5 x 42 cm
Les ennemis intérieurs est la première illustration d'un texte que je réalise.
La seule pour tout dire mais l'expérience m'a plu et je serai sûrement tenté de recommencer.
Cet extrait que j'ai découvert dans le Guide du mode de vie du Boddhisattva explique la forte emprise que peuvent avoir les pensées négatives sur nous.
Elles sont immatérielles mais pourtant, sont capables de faire de nous leur "esclave".
Pour représenter ce concept j'ai dessiné une femme nue emprisonnée dans une masse ressemblant à une toile d'araignée.
La source de cette dernière est la tête du personnage.
Des fils en sortent et se déploient sur une grande partie de l'espace.
En dehors de cette volumineuse bulle alambiquée, on peut apercevoir un jardin, composé d'iris, de soucis, de tulipes, de géraniums et de tournesols.
Comme vous l'avez sûrement déjà compris, cette masse l'entourant sont ses "ennemis intérieurs".
Cette jeune femme, mise à nue devant le spectateur, au sens littéral mais aussi au sens figuré plie sous cette énergie qu'elle nourrit elle-même.
Son seul salut : éclater cette bulle nauséabonde pour relever la tête et découvrir ce qui l'entourait depuis le début, un jardin symbolique.
On y trouve des pensées positives. Les iris, dans le langage des fleurs signifie une bonne nouvelle.
Libérer de ses "ennemis", la jeune femme est maintenant capable de voir les bonnes choses qui l'entourent et de s'en nourrir pour entretenir un esprit plus sain.
On y voit aussi de l'amour sincère (les tulipes), du réconfort ( les géraniums), du courage (le souci) et bien sûr, des soleils, source d'énergie (les tournesols qui sont aussi ma petite touche perso!).