Interview de Gilles Martinrambaud par Vibration Clandestine.
Vous avez été l’élève de Jean Dulac père. Quels souvenirs, quelles expériences en gardez-vous ?
Ce fut mon premier contact avec le monde artistique, J'ai un souvenir des ateliers de peintres, ceux-ci renferment un tas d'odeurs caractéristiques : thérebentine, huile de lin, fixatif, tout cela donne une ambiance très particulière.
Je l'avais d'ailleurs recréée dans mon propre atelier. Jean Dulac était un personnage très attachant, un sculpteur qui avait notamment, travaillé chez Landowski. Il s'était mis, avec grand talent à la peinture et il est encore actuellement une référence Lyonnaise (http://dulacjean.free.fr/index2.html?biographie.html ).
J'ai donc étudié le nu, le paysage ainsi que la nature morte, sous différentes techniques : huile, fusain, sanguine, couteau.
Aujourd’hui, votre adoration du travail du métal est totale. Comment avez-vous décidé de changer de support de travail?
Quels ont été les éléments déclencheurs de votre changement de cap ?
Il m'a semblé à un moment donné ne plus progresser dans le pictural. Il me fallait donc trouver une autre forme d'expression, mon côté manuel et la connaissance de la technique me poussa dans cet univers