Eclats de verreJe garde le souvenir très clair de joies anciennes. Partir était une joie, aucune racine ne résistait, cela ressemblait à l’aventure avec un goût de liberté, Je n’étais pas exigeante, je goûtais au bonheur d’être aimée. Soudain, un nouveau départ Tout est devenu laid, cette ville, mon corps, la maison que nous habitions, en quelques mois, à cause d’un visage que je ne trouvais pas ! Il fallait bien continuer de vivre seule pourtant, sans connivence, sans intimité, sans légèreté, sans rire, sans confidence, sans confiance , sans amour, sans rien en somme . Rendez- moi, par pitié, une toute petite part de ce ciel coloré que j’aimais tant. Le goût d’amour, tel un parfum sur la peau , m’a laissé au cœur une soif inextinguible. |
Marie Grandmaître
Prose VIII
Lorsque l'on était petits, mon frêre etmoiJe suis la petite sœur et J’ai eu peur de ses rêves parfois trop grands pour lui |
Prose VII
Les vieux chiensSouvent je suis attaquée par de vieux chiens Ils me font très peur Lorsqu'ils arrivent, je me contracte Ils me laissent en miettes, exsangue, Salut les Chiens Vous êtes dans ma vie La prochaine fois que vous viendrez, |