Prose libre I

 C’est une heure de la nuit libre et calme
Cristalline, sans lendemain
Une douceur infinie
Toi et moi endormis ne pensant plus à rien
Se perdre encore dans cette eau marine
Retrouver un chemin oublié et perdu
Une brume caressante,
Un Amour naissant
Le sentiment d’une plénitude régnante
La fatigue et l’absence, la joie et le rire
Ces enfants souverains dans une ville morte
Tous aimés mais encore perdus.
J’aime ce moment-là,
L’aurore rosée
Une solitude comblée
Sans amertume et pleine d’une vie inconnue et offerte
Ces sommeils rêvés
La promesse d’une floraison à venir
Un champ brûlé mais verdoyant, juste un passage abîmé au cœur de la clairière.