Un jour, le bonheur te touche les cheveux.
La maison
Est ocre paille
Et son chapeau gris.
Tout près, la mer émeraude
Chante en patois normand.
Vers midi
Le patron, les pieds dans la rhubarbe
Compte, deux, trois,
Les mouches jaunes et noires
Taches lumineuses et frissonnantes.
Qui tourmentent les bourraches
Aux étoiles bleues.
Sa femme et sa fille
Brunes comme des truffes
Le rejoignent.
Elles sont douces et fraiches
Comme la menthe
Et gaies comme des rivières.
Elles l’observent avec un léger sourire
Tandis qu’un chat
Les moustaches en vacances
Ronronne comme un bateau pompe.
Un jour, le bonheur te touche les cheveux.
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