Galerie-Creation
Dominique Desmont
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http://sur-la-peinture.com/
Après avoir beaucoup dessiné dans les marges de mes cahiers, j’ai enchaîné, de 1977 à 1985, une maîtrise d’Arts plastiques à Paris VIII et les Beaux-arts de Paris, section Dessin.
Par la suite, depuis 1986, j’ai continué de dessiner et de peindre tout en gagnant ma vie comme graphiste. J’ai pris pas mal de risques et j’ai négligé beaucoup de choses pour parvenir à peindre pratiquement autant que les copains peintres à plein temps. J’ai même refusé des boulots bien rémunérés et là je sais que c’est tout à fait exceptionnel !
J’ai malgré tout connu plusieurs périodes sans peinture qui m’ont, au moins deux fois, stoppé dans un élan très prometteur. Toujours dans l’idée de préserver au maximum mon temps, j’ai le plus souvent aussi sacrifié le démarchage et la recherche d’expositions, c’est pourquoi mon CV de peintre est un peu mince.
Quoi qu’il en soit, bon an, mal an, j’ai quand même énormément pratiqué.
Expos collectives
1985 Ateliers de la Ville de Paris, Hôtel de ville de Paris
1986 Agora, Paris
1990 La petite galerie, Paris
2009 Espace Expression, Auxerre
Expositions personnelles
1988 Galerie Autre regard, Paris
1990 Galerie 39A, Limoges
2005 Galerie de l’Yonne Républicaine, Auxerre
2007 Yonne Développement, Auxerre
2016 Musée d’art et d’histoire de Villiers-Saint-Benoît, Yonne
2018 Galerie Acanthe, La Ferté Loupière, Yonne
J’ai très longtemps travaillé uniquement d’après nature. Depuis 2012 je pars souvent d’images plus intérieures. Dans tous les cas, je donne la priorité absolue à ce que l’on nomme couramment l’expression plastique, c’est-à-dire à l’aspect formel ou, pour le dire autrement, à l’accord coloré, à la cohésion, à la composition, à la circulation de la lumière, etc.
Je cherche, d’une part, à traduire l’émotion qui m’a touché initialement et, d’autre part, à faire un boulot qui tient et qui me ressemble. Quand enfin, le tableau trouve sa propre logique et finit par échapper au sujet, c’est gagné. Bien sûr, je suis loin de gagner à tous les coups.
Mais, à un certain moment, ce n’est plus à moi de juger…