Démarche artistique:
Mes fondements :
- Dès mon plus jeune âge mes jeux favoris étaient de créer des objets ou personnages avec de la pâte à modeler, de construire mes jeux avec du papier, du carton ou des objets de récupération, et dessiner.
- Vers douze ans, autodidacte, je réalise mes gouaches sur papier grand format.
Puis à l'aide de livres de dessin et peinture, j’apprends à faire des chevaux et des nus.
C’est ce qui m’a poussé à suivre le cours de dessin, du mercredi après midi, aux Beaux-Arts d'Angers.
- Né du besoin que j’avais de sortir du simple dessin un peu trop figé, je m’essaie à la réalisation d’un dessin animé, avec des copains de classe parisiens. A cette époque tout était fait à la main, même le banc de prise de vue… Partis à 5 mais surtout à 2 et un seul dessinateur ... Mais on apprend de ses échecs, la maîtrise des personnages, l’organisation de l’atelier, les techniques cinématographiques etc.
- Enfin je suis devenu dessinateur industriel et j'ai évolué dans un autre univers créatif, la technique et l'informatique, où j'ai réussi, ponctuellement, à apporter des petites touches plus artistiques.
- Dans les années 1990, à l’Atelier 2 de Villeneuve-d’Ascq, je suis revenu à la peinture, et me suis essayé au modelage et à la sculpture. Avec ces retours aux sources, j'ai pris goût aux plaisirs des sens que me procure la sculpture et eu la confirmation qu'il n’était pas si facile de faire ressentir ce qui bouge dans la peinture, la sculpture ou le dessin. Ce qui m’a rappelé que j’étais accro au mouvement, alors je me suis associé au projet de création d'une section vidéo de mon quartier. Les prises de vue et le montage de reportages et la captations de spectacles de danse et d’événements sportifs ont enfin assouvis ma soif.
- Entre 2000 et 2011 nous avons créé un petit collectif, démarré à cinq, « L'Art à Thèmes ». Chaque inscrit soumettait un thème, après tirage au sort, nous avions un mois pour en faire au moins une représentation. Finalement quinze personnes y participeront. S’approprier le sujet ou le détourner, ou les deux, est un exercice très stimulant pour la créativité. J'y ai appris à réaliser le site web et à voir au-delà du sujet, à transposer ou recomposer le thème sans le limiter à une définition trop stricte.
Ma révélation :
- Les années 2000 ont été l'aboutissement d'un projet construit inconsciemment au fil des années .
En fait j'ai toujours été partagé entre le statique et le mouvement, la peinture et la sculpture, la 2D et la 3D, être dans le cadre ou être hors du cadre.
J’aime le volume et j’aime tout autant la peinture.
Il va en ressortir une forme d’expression qui n’est pas un bas-relief, pas une sculpture peinte, pas plus un tableau avec un élément en relief, ni un trompe l’œil, mais tout à la fois. Une sculpture qui se fond dans le tableau, une peinture qui se transforme en sculpture, le passage du plat au relief en repoussant les limites du cadre. Car l'encadrement si il sait mettre en valeur limite mon espace et étouffe les tableaux, alors chez moi il sera virtuel ou partiel mais il est intégré à la réalisation.
De cette vision ma « Speincture» est née.
Mon processus :
-Lorsque j’ai une idée de réalisation, je visualise ce qui sera peint et sculpté. Je le note ou fais une esquisse et je passe à autre chose. C'est en parcourant mes notes que l'envie vient, lorsque c'est d'imagination je me lance. Sinon je me documente, ce sont des jours de lecture de descriptions et d'étude de dizaines de photos. Après j'arrive enfin à visualiser tout mon sujet dans l'espace, même pour ce qui ne sera pas peint, je peux commencer, souvent de mémoire. Je ne ressors ma documentation que pour faire des détails qui me semblent utiles.
- Pour le choix du sujet il n’y a pas de règle, tout m’intéresse. Mais je sais bien que je réaliserais certaines idées, d'autres pas.
Chacun de mes tableaux est unique, et je n'aime pas trop enchaîner une série ou un sujet, ni adopter ou m'enfermer dans un style graphique. C'est le sujet qui m'insuffle la méthode pas l'inverse. Je le fais d’abord pour moi et pour le proposer aux autres pas l'inverse. Je ne fais pas pour que les visiteurs aiment, si ils aiment on est en phase sinon j’accepte leurs ressentis. Je ne cherche pas à peindre comme ceci ou comme cela, je peins juste comme je le ressens sans plus d’explication.
Et si ma touche personnelle était de transposer une idée sur un de mes formats (une "Speincture"ou un "Décomposés") ?
Mon travail, mes Axes et mes Projets:
Je travail alternativement sur plusieurs axes qui peuvent régulièrement s'interconnecter.
* La SPEINCTURE©
* Les DÉCOMPOSÉS
* Les COURANTS D’IDÉES
* Pyramid'AL1©
* RÉFLEXIONS
* Quand tous s'emmêle
Les artistes que j’aime:
J'aime bien les tableaux des impressionnistes, mais toutes les périodes ont des artistes fascinants. Mon travail est très éloignés de leurs œuvres, car je ne cherche pas l'inspiration chez ces artistes, à vouloir copier je perdrais probablement une partie de mon imaginaire. Par contre réaliser quelques créations, "à la manière de ", comme un défi ou une expérience... pourquoi pas pour une expo sur le thème "Et si la Speincture avait existé".