Copyright de l'image © jean joinaile
Au moment ou dieu et diable se disputent la dépouille de la morte, son âme s'envole dans l'éther
« Post mortem »
Ce cliché fige le moment où le sujet décède, à l’instant même où l’âme, sous forme d’un fantôme à tête de mort, prend son envol. Une main de fer surgissant du Styx empoigne la dépouille pour se l’accaparer. Elle récupère le cœur qui descend le long du bras de la créature infernale. Sur le thorax, une marque rouge indique que le sujet est désormais un mort vivant. Le corps est exsangue et les poumons vides d’air. Les stigmates (cornes, canines, oreilles) poussent immédiatement sur le cadavre. Mais le signe de croix à l’emplacement du cœur volé laisse à penser que les forces du bien réclament aussi leur part.
Dans la table de nuit les livres ésotériques rappellent que la défunte avait des pratiques privilégiées avec le monde d’en bas.
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